Lorsqu’un séisme s’abat sur la dernière ville Américaine, risquant d’anéantir le mur qui garantissait une protection contre les contaminés, iI n’existe plus que deux solutions : Fuir ou mourir…
Date d'inscription : 12/10/2010 Messages : 202 Messages RP : 0
Sujet: « Plus rien ne sera comme avant » Ven 22 Oct - 9:44
Synopsis :
Amateur de forum spécialisé en écriture, de rôleplaying ? Nightmaire’s Chronicles vous propose un univers sombre et contemporain pris sous le fléau d’un redoutable virus. Une compagnie secrète connue sous le nom de l’Organisation à mis en place un produit cherchant à décupler les capacités des militaires. Commençant l’usage sur des cobayes humains, les recherches prirent de l’ampleur lorsque les scientifiques réalisèrent que plusieurs sujets réagissaient différemment face au virus. Différence génétique, psychique ? Difficile à dire. En tout cas, l’Organisation fut dépassée par leurs créations car devenues incontrôlables, c’est une vague de contamination qui ravagea alors le monde entier...
The hell Doors
Vous n'imaginez pas l'horreur de ce qui nous attend, ai-je déclaré à plusieurs individus. La plupart me prenaient pour un malade mental. D'autres, beaucoup plus rares, m'écoutaient avec attention. Peut-être était-ce par politesse ou simplement me croyait-il vraiment. Dans tous les cas, j'essayais d'avertir les gens, de les préparer au changement qui ruinerait leur quotidien. Je commençais toujours mon histoire en relatant ma séquestration. Cet évènement marqua à tout jamais la fin de mon univers. C'était en hiver. Je chassais le chevreuil, l'un des passe-temps que je chérissais tant. Je me mettais au défi de trouver du gibier en cette période difficile. Peut-être voulais-je simplement satisfaire mon simple et unique besoin de vadrouiller dans les bois ? Je ne me rappelle plus exactement. Bref, quand bien même ce souvenir reste assez flou. La suite ne cesse de traverser mon esprit, tel un rêve éveillé que je revis en boucle. Je percevais un grognement au loin qui ne m'évoquait rien de familier, mais qui me glaça le sang. Je harponnais mon fusil et détalais du versant, enfonçant mes semelles humides dans la neige cristalline. Me dissimulant derrière un buisson, je distinguai enfin la créature qui poussait cet épouvantable mugissement. Inquiet, je ne réalisai pas vraiment ce qui s'étendait juste sous mes yeux. Ce que je voyais dépassait l'entendement. Ce n'était pas humain et pourtant ça y ressemblait. La bête rugissait en flairant les alentours lorsqu'elle pointa sa face haineuse dans ma direction. Pétrifié, je ne parvins pas à fuir ce regard vitreux et injecté de sang. Il me fixait avec une véritable voracité et mon fusil tremblait dans le creux de ma paume pendant que j'hallucinais. La bête arborait une silhouette humaine et son corps décharné était de haillons. Sa chair était meurtrie par endroit et plusieurs peaux mortes pendouillaient en se balançant au gré du vent. Alors qu'il s'apprêtait à réagir et que j'eus le courage de le cibler, un bruit sourd retentit. La créature s'écroula, et pourtant, je n'avais guère effleuré la gâchette. Je ne comprenais pas et lorsqu'un tumulte se fit entendre, je pus distinguer un groupe d'hommes solidement armés. Ils maintenaient une distance respectable envers l'abomination et la canardèrent inutilement de plomb. Je me devais de rester silencieux. Ils portaient des couturent m'évoquant les officiers S.S. de la Seconde Guerre Mondiale. Peut-être étaient-ce d'anciens fanatiques nazis, manipulant encore une victime humaine ? Me déclarer, signerait mon arrêt de mort, j'en étais persuadé. Plutôt que parler allemand, je pus les entendre converser dans ma langue.
Quelques mots échappaient à ma compréhension, néanmoins, je fus le témoin d'informations confidentielles. Ce que j'avais pris pour une bête assoiffée de sang n'était jamais plus qu'un cobaye humain et sa fuite n'était guère prévue au programme. Considérant le danger qui pesait sur ma personne, je me décidai à partir, mais leur échange interpella ma curiosité. Je tendis l'oreille en espérant en découvrir davantage, mais la malchance me submergea lorsque dans mon mouvement, je fis craquer une branche. Un silence recueillit ma maladresse et ma gorge en demeura nouée. Ensuite, mes jambes daignèrent enfin se soulever, malgré ma crainte, pour entamer une fuite laborieuse. Poursuivi par ces inconnus, je ne pris guère le temps de choisir une direction. Je trébuchai brusquement et m'étalai à terre pour ensuite perdre connaissance.
Quand je revins à moi, le flou me laissa contempler une cellule de deux mètres sur deux. Un cube métallique. Une prison sombre et froide en guise de réveil, comme si j'étais en plein cauchemar éveillé. Une éternité plus tard, la porte de ma cellule s'ouvrit pour laisser apparaître un individu vêtu d'une tenue militaire. Son visage m'apparaissait tel un voile noir, l'obscurité de la pièce m'empêchant de supporter la lumière qui l'encadrait. Après un bref silence, je le suppliai de me laisser partir, promettant de ne divulguer aucune information de ce que j'avais vu mais mes plaintes s'effondrèrent dans les ténèbres alors qu'il demeurait de marbre. Il quitta ma cellule pour revenir quelques minutes plus tard avec plusieurs collègues et sans prévenir, ils couvrirent mon visage d'un sac en toile. Lorsqu'ils me relâchèrent, ce fut dans une pièce démesurément blanche. La porte en acier par laquelle ils m'avaient jeté dans la pièce amenait aux cellules tandis que face à moi, se dressait un grillage antique s'ouvrant à l'aide d'une manivelle. Sur les côtés, je ne pouvais que contempler des miroirs qui reflétaient l'incompréhension et la peur de mes traits crispés. Qu'allaient-ils me faire ? Pensai-je à cet instant alors qu'un cliquetis singulier ébranla le mécanisme de la grille. Patientant, je redoutai ce que pouvait enfermer une telle précaution de leur part. J'eus un aperçu de ce qui m'attendait lorsque je perçus le même grondement que j'avais précédemment entendu dans les bois. Je tremblai de tout mon être pendant que l'urine trempait mes dessous de prisonnier. Je n'étais qu'une victime incomprise et personne ne pouvait me venir en aide. La détresse qui m'envahit ce jour-là n'avait fait qu'empirer au fil des jours pour ne laisser qu'un cœur mort au fond de ma poitrine. Derrière ma barbe, je déversai mes larmes en sentant la créature approcher. Elle n'était plus qu'à un souffle de moi, lorsque j'eus la volonté de l'observer. Mon regard se confondit dans ses iris alors qu'il se ruait sur moi. Par réflexe, je le retins par les bras, mais sa morsure me marqua douloureusement le poignet. Poussant un hurlement, je le dégageai d'un revers du poing et me redressai avec hâte. Il prit appui sur ses jambes, comme un félin l'aurait fait pour sauter sur sa proie, mais son mouvement fut arrêté lorsqu'il fut pulvérisé par un automatique dans un nuage opalescent de fumée. J'étais certain que c'était la fin - que ces malades mentaux me détruiraient comme cela fut le cas pour les Juifs d'autrefois. Mais je me trompais. Ce qui m'attendait dépassait de loin mes pires cauchemars.
Différence
A cette époque, j'ignorais la gravité de cette blessure. Tout comme j'ignorais que cette plaie déterminerait la fin de mon existence en tant qu'humain. Ne pouvant imaginer qu'une simple morsure évoluerait en contamination, je fus le sujet de nombreuses expériences que je ne comprenais pas. On m'injectait des produits, analysait mon sang ainsi que mon urine. On me suspendait pour contrôler ma musculature et mes réactions. Tous ces bourreaux paraissaient intrigués par mon cas. Je n'étais qu'un homme affaibli, ne recherchant que pitié et clémence mais en réalité, j'étais malade et je mutais, devenant quelque-chose d'autre. Ils continuèrent leur expérimentation alors que je n'arrivais même plus à réagir, incapable de me débattre et de me défendre. Ils me nourrissaient par seringues, neutralisant mon énergie pour me donner autant de consistance qu'un légume. De tout ce que je pus me rappeler, malgré ses jours incessants de recherches, ils ne parvenaient pas à comprendre le phénomène que je représentai. De mon point de vue, j'ignorai encore ce que j'avais de si spécial. Tous les cris que je pouvais entendre depuis ma cellule présumaient un nombre important de cobayes. Je parvins à éclaircir cette interrogation lors d'un détour de couloir, le 27 Janvier 2012. Je connaissais la date, car plusieurs moniteurs divulguaient les informations journalières. Je pris conscience à ce jour de ce qui me rendait unique - je figurai comme étant immunisé au plus redoutable poison qu'ait connu ce monde. Le fléau le plus odieux que l'homme ait conçu. Un virus que ces scientifiques transmettaient par gaz dans des salles impénétrables ou par simple injection. Je pouvais clairement le comprendre car au détour de ce fameux couloir, je distinguai tout prés, une porte entrebâillée par laquelle je discernai une série d'informations affichées sur un mur ou encore des clichés démontrant clairement le stade évolutif d'un contaminé. J'aurais dû montrer les symptômes d'une fièvre, mais ma faiblesse m'était transmise par les drogues qu'ils m'injectaient et non par la maladie en question. Ma peau ne pourrissait pas et ma mémoire ne souffrait que d'un tourment psychologique. De plus, je pus coller un nom sur l'identité de mes bourreaux. Il s'agissait d'une autorité secrète connue sous le nom de « l'Organisation ». Je tâchai de m'en souvenir et ne risquait pas de l'oublier, car si une opportunité s'offrait à moi, dernier espoir que je nourrissais, je ne manquerai pas de me venger.
Towards new Horizons
A ce jour, je me demande encore combien de mois ai-je passé à moisir entre quatre murs, à implorer le seigneur de me permettre une échappatoire. Pour moi, cette période sombre de mon existence ne connaissait aucune fin - les jours se ressemblaient et ne s'achevaient qu'au bout d'une longue agonie. L'espoir me quittait tandis qu'aucune solution ne s'offrait à moi. Je ne pourrai jamais assouvir ma vengeance tout comme je ne pourrai plus jamais sourire. En cette période sombre, je ne désirai qu'une chose... Mettre fin à mon calvaire. Alors je déchirai ma tenue qui était déjà un semblant de lambeaux de tissus. J'accrochai la bande de tissu à un barreau proche du plafond et sans me faire prier, je me pendis. Je suffoquai et pourtant, j'étais serein. Pour une fois depuis le début de ma captivité, je faisais un choix et ce fut le seul acte qui restait à ma disposition. J'ignorais encore que le paradis et l'enfer n'existaient pas, tout comme j'ignorais ce qui allait arriver par la suite. Pour être franc, je ne pouvais m'attendre au salut et j'ignorai ce qui se trouvait au détour d'un couloir, au-delà de cette chimérique lumière blanche. De ce dont je me souviens,, je repris connaissance dans cette foutue cellule tandis que mes linges avaient cédé sous mon poids. Glissant une main à mon cou, je ne sentis aucune lésion et pourtant, j'avais de loin dépassé l'article de la mort. Je me sentis envahi par de toutes nouvelles connaissances, rien de réellement paranormal, juste une révélation que je n'aurai pu comprendre de mon vivant. J'étais simplement certain d'une chose - mon immunité au virus m'avait également rendu insensible à la mort. Je n'étais plus un homme, mais une conscience libre. Je n'avais pris le contrôle de mon ancien corps que pour sévir. Alors, je compris et je posa une main sur la porte de ma cellule. Je désirai l'ouvrir et elle céda. Lorsque je quittais le couloir, plusieurs « officiers » me barrèrent la route. Comme je désirai les désarmer, ils le furent. Mais je ne pouvais me contenter de si peu alors, j'entrai dans leur tête et j'exigeai la libération des prisonniers. Je n'ai aucun mot pour décrire ces nouvelles facultés. Je me suis simplement plongé dans le néant avec pour seul bien ma conscience et cette absence de durée que je connus en ce monde mystique me laissa une éternité de compréhension. Nul homme ne pouvait comprendre. Seule une conscience libre pouvait apprivoiser ce concept.
Je neutralisai les contaminés sur mon chemin par simple volonté, sans même les toucher. Il en allait de même pour les membres de l'Organisation ainsi que pour les scientifiques. Je profitai de mon massacre pour analyser chaque document que je découvrais dans les locaux qu'il m'était interdit de franchir auparavant. Je bravai toutes les interdictions pour comprendre les raisons d'une telle folie et je compris enfin. Ce que je prenais pour un service secret du nom de l'Organisation, agissait en réalité pour de plus gros organismes mondiaux. Il s'agissait d'expériences maintenues secrètes sur des victimes humaines pour venir à bout de toutes sortes de maladies. "Un mal pour un bien", était leur dicton fétiche, que je pouvais lire sur chaque moniteur. Pour moi, ce n'était que des mots pour laver leur conscience mais c'était en réalité plus abominable que ça. Dans ce bloc où on traitait des cobayes, il ne s'agissait guère de recherche médicales, mais plutôt d'obsession à scruter les réactions d'un corps pour amplifier les capacités humaines. J'étais très certainement ce qu'ils recherchaient, mais ce n'était pas le virus qui permettait cette acuité. Ce produit néfaste était une clé, qui m'avait fait franchir une porte dépassant la compréhension humaine. Moi qui étais une personne simple et modeste, possédai à présent le plus grand pouvoir entre mes mains. J'étais supérieur aux autres. Je n'avais nul besoin de partager ma supériorité tout comme je n'avais rien demandé. Je désirai tout simplement mettre fin à cette folie et c'est ce que je crus faire. Pour mener à bien mon opération, lorsque je détruis toutes surveillances ainsi que toutes résistances, je conservais les victimes en cellules pour en apprendre davantage sur eux. Je libérai les humains pour anéantir les contaminés. Cependant, dans mes recherches, j'appris qu'un autre bloc condamnait d'autres sujets. Que ce district était plus sécurisé que celui-ci, car il contenait des sujets ayant d'autres réactions physiques. Avec tous les produits dont je disposais dans ce secteur, je fis exploser le bâtiment et j'anéantissais toutes formes d'informations ou d'avancées concernant le virus. Personne ne connaîtrait mon secret car le bloc avait grossièrement tût mon identité, espérant certainement s'attribuer le mérite d'une découverte plutôt que de risquer mon transfert dans l'autre secteur. Je m'y rendais justement, ne trouvant nul autre but à entretenir. La chasse n'avait plus la saveur d'autrefois et mon savoir m'empêchait de laisser des gens souffrir de ce que j'avais subi. Dans l'autre bloc, je neutralisai sans mal les sentinelles - la sécurité ne pouvait rien contre moi, même s'ils me criblaient de bal, ma conscience ne pouvait s'éteindre et mon corps ne souffrait de nuls maux. J'étais invincible et je pense l'être encore à jamais. Ces bourreaux-là connurent le même traitement que les autres, je rentrai dans leurs esprits et exigeai leur mort, leur suicide. Par ailleurs, je manipulai les outils à distances pour découper mes proies et enfin, je recueillais toutes les informations que je pus trouver dans le bâtiment.
Ils séquestraient en ce lieu des contaminés particulièrement agressifs, qui présentaient aussi pour la plupart d'autres formes de mutation. Sur des caméras de surveillance, j'observai des cellules délimitées par des couches phosphorescentes qui maintenaient enfermés des captifs en mesure de traverser toutes matières solides d'après ce que je pouvais lire sur les documents joint aux vidéos. Leur réaction étant due aux radiations que l'on pouvait dénicher dans le virus. Ensuite, je me penchai sur un autre cas. Des sujets développant des facultés proches des miennes. L'Organisation les nommaient sangsues car le sang réapprovisionnait leurs forces. Leur code génétique singulier, provoquait cette évolution. Il y avait aussi des mutants infectés qui se stabilisaient pour ne jamais connaître de stade évolutif. De toutes les espèces obtenues à partir de ce produit chimique, j'étais le seul qui dépassait de loin le stade de l'ébauche. Par simple égoïsme ou par pur logique, je ne pris aucun risque avec ce secteur - j'irradiai le bâtiment en ce 18 Octobre 2012. Je ne laissai aucune échappatoire possible à ces individus. Je ne pris même pas le temps d'en libérer quelques-uns. S'ils appartenaient à ce secteur, c'est qu'ils étaient considérablement dangereux pour la population.
Butterfly Effect
Ma clémence me perdra, je l'ai toujours dit. Quand bien même j'étais en mesure d'abuser de mes pouvoirs, je ne l'ai jamais fait. J'étais honnête à l'époque et cette qualité me restait au travers de la gorge. Malheureusement, la pitié dont j'ai fait preuve envers les humains du bloc A, eut de graves répercutions. Parmi eux, j'avais libéré un infecté. Je le pensais humain car j'ignorais encore l'existence des mutants - ces sujets qui stabilisaient leur état. Malheureusement, il fit contracter le virus qui se déploya à vitesse folle parmi la population. Rapidement, à cause de ma bêtise et de celle de l'Organisation, le monde dut faire face à une contamination sans précédent, jusqu'au fameux 13 Décembre 2012. Les différentes forces mondiales rassemblèrent leur effort pour neutraliser l'épidémie. Imaginez, toutes les nations s'unissant pour vaincre un même adversaire. Forcément, on obtint un résultat, mais par la même occasion, les pertes humaines furent conséquentes. La moitié des États-Unis n'était plus que cimetières tandis que l'Europe demeurait comme étant le continent le moins touché. Le passage en Europe doubla de prix en début 2013 et quadrupla en Septembre de cette même année. L'union européenne devint une terre pour les riches tandis que le reste du monde souffrait d'un cataclysme désastreux. Sans que la population soit informée, l'état les expatria pour laisser l'accès en Europe au plus offrant. À cette même date, l'autorité de l'Organisation, devenue maître de la majeure partie du globe terrestre, s'occupait à bâtir un mur pour scinder les États-Unis en deux parties. L'une beaucoup trop occupée par des sujets de la contamination, ne pouvait être contrôlé par les autorités. On isola cette zone et on tût la propagation du virus.
Le 14 Novembre 2013, on abandonnait la plupart des continents en se souciant davantage pour l'avenir américain. L'Europe ignorait tous des évènements extérieurs, la presse et les médias furent censurés de toutes informations liées à l'épidémie, cette décision découlait d'un département de L'Organisation. Si je sais tout ça, c'est simplement parce que j'ai rejoint le réseau de l'autorité. Je me suis infiltré sans le moindre souci. Pour la vérification de mon sang, test qu'on ne pouvait contourner pour des mesures de sécurité, j'ai simplement usé de ma persuasion télépathique. En fin de compte, ce que j'avais vécu, était représentée comme une aubaine que je mettais au profit du reste de l'humanité. Je disposai de certaines influences dans les locaux ainsi que dans le service militaire. Inutile de vous préciser ma manière de m'y prendre - j'usai constamment de mon pouvoir en ces temps-là. Malheureusement, à moi tout seul, je ne pouvais espérer recueillir qu'une partie des informations confidentielles. Alors, je mis en place une équipe et pour accorder ma confiance, je la fis naître par le biais de mon pouvoir. Je récupérai des gens qui m'interpellaient et les liai à mon entité. Par ma volonté, je mis au point une hiérarchie emprisonnant la conscience de mes sujets sous le contrôle d'un code. Dès lors, je fus informé de chaque manœuvre de l'Organisation jusqu'à ce que mon pouvoir me fasse défaut. Mes sujets pouvaient transmettre le « don » comme je l'avais fait pour eux et certains avaient choisi des individus défectueux. L'Organisation prit conscience de cette « nouvelle » forme du virus et comme ils prenaient les dispositions nécessaires pour sécuriser leur départements, je me devais de battre en retraite. Avec mon équipe, on restaura notre projet dans un bâtiment désaffecté, de l'autre côté du mur. Ne pouvant me résoudre à abandonner le combat, j'accueillis en mon sein plusieurs infectés du virus de tout types confondus dans l'unique but de vaincre le service qui nous opprimait. Je voulais le bienfait des humains, mais aussi celui des contaminés, pourvu d'une conscience salutaire à ma cause. Monter une résistance me semblait être un choix judicieux. Avec les ressources dont je disposai, il nous fallut moins d'un mois pour obtenir un service opérationnel. Nous tentions à plusieurs reprises de pénétrer le serveur sécurisé de l'Organisation, jusqu'à y extirper des informations clés. Notre organisme grimpa les échelons précipitamment pour devenir l'ennemi principal des autorités. Favorablement, notre position pénible d'accès empêchait les envahisseurs de nous atteindre. De plus, nous camouflions notre base de ralliement. À ce jour, l'Organisation ignore toujours notre emplacement, tandis qu'ils nous désignent ouvertement comme l'Opposition, le terrorisme de cette nouvelle aire.
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