Admin | Chef de la rébellion
 |  Sujet: Exemple Midnight Striker (Test d'arrivée)  Jeu 4 Nov - 13:50 | |
| - Citation :
- Rickael est ENCORE venu te casser les pieds. En ton absence il a mit sans dessus-dessous ton logement, osant même se servir de certains de tes sous-vêtements en guise de fronde. Comment le sais-tu ? C'est simple, la totalité de tes affaires se trouve au sol. Furieuse que ce casse-pied ce soit une nouvelle fois glissé chez toi à ton insu pour t'ennuyer, comme à son habitude, ton sang ne fait qu'un tour. Bien décidée à ce qu'il range lui-même son capharnaüm, tu sors furibonde pour te rendre chez lui et qui sait, peut-être même enfoncer sa porte. En chemin, tu reçois un message te signifiant le déplacement officiel de l'un des haut dignitaire de l'Organisation. Qu'à cela ne tienne, Rickaël attendra, tu ne peux pas laisser passer cette occasion trop belle de réduire le nombre des membres de l'Organisation ! Tu rebrousses chemin cette fois pour te rendre au QG des Opposants Organisés. En chemin, comme de fait exprès, tu tombes nez à nez avec un vampire sans scrupule qui semble vouloir faire de toi, son petit encas. Tu n'es pas vraiment d'humeur, tu n'as pas envie de jouer - ou peut-être si - le temps presse, ou pas.
Que vas-tu faire ? Que ressens-tu ? Que penses-tu ? Ta colère s'est-elle calmée ? Vas-tu tenter une fuite ou bien foncer tête baissée ? Décris tes émotions, tes pensées, ce que tu vois et fait, le tout en faisant le moins possible interagir les autres personnage même si la mort dudit vampire est possible puisque PNJ  Cela aurait pu être drôle – si je n’avais pas d’autres chats à fouetter. Drake… Encore lui. Il ne cesse de s’introduire chez moi pour foutre le bordel, son état physique d’esprit lui facilitant la tâche et cela m’insupporte. Ça doit bien faire la cinquième fois qu’il me fait le coup et j’ai cru bon de laisser couler jusqu’à maintenant mais mes nerfs sont à vif. Mais comme on le dit, la vengeance est un plat qui se mange froid. On vient de m’informer qu’Harris Pullman, l’une des grosse têtes de l’Organisation, a été aperçu dans le quartier sud. Quelle aubaine… Il faut que je le file, et que j’agisse – il est enfin temps de frapper.
Je marche d’un pas rapide et déterminé dans la ruelle qui me conduit vers le QG. Je dois y passer pour récupérer Jack et deux ou trois autres rebelles pour échafauder un plan digne de ce nom. Il n’est pas question que je laisse échapper cette occasion pour aller coller une raclée à Drake – j’aurais tout le temps pour ça.
Je promène mes yeux acier sur les murs délabrés qui me cernent, mes lèvres closes et mes cheveux balayant doucement mon visage dans l’obscurité de la nuit environnante. Seul le bruit de mes pas brise ce silence inquiétant. Silence qui ne me dit d’ailleurs rien qui vaille. Si les contaminés en tout genre sont sensés se trouver à l’extérieur de la ville fortifiée, il arrive que certains arrivent à y pénétrer.
Qu’est ce que je pense de ça ? Maintenant que le gouvernement a déchainé un tourment sur leur terre, ils doivent en assumer les conséquences, tout comme nous autres, qui nous nous battons pour notre survie. Les plus dangereux des contaminés que j’ai pu rencontrer restent ceux qui comptent se repaître de la chair des vivants & de leur sang. Mais je ne sais pas tout…
Tandis que je marche d’un pas qui se fait maintenant plus prudent, je glisse ma main à l’intérieur de ma veste pour en sortir l’arme qui ne me quitte jamais. Mon colt 45 fermement glissé entre mes doigts, je sonde l’obscurité qui m’entoure lorsque je perçois un mouvement furtif qui me fait brusquement stopper ma marche. Je plisse les yeux, tentant de calmer mon cœur qui bat la chamade et lorsqu’une silhouette se détache de l’encadrement obscur d’une porte, je cesse instinctivement de respirer.
La situation ne va manifestement pas tourner comme je l’espère. J’aurais aimé que l’homme qui se dresse devant moi soit un simple civil mais je suis intimement persuadée qu’il n’est pas là par pur hasard – je suis certaine en voyant son faciès aux traits anguleux et féroces qu’il ne compte pas me laisser passer pour vaquer à mes occupations.
Je suis à la fois frustrée et contrariée de ne pas pouvoir mettre la main sur Pullman – c’est dans ce genre de situation qu’il m’arrive de penser que je n’ai vraiment aucune chance.
Je toise un instant l’homme qui me fait face, le canon de mon arme pointé en sa direction. Un long manteau noir lui retombe jusqu’aux chevilles et son visage blafard ne fait que relever ses billes noires qui me transpercent avec ardeur.
« Qui êtes vous… ? » Lâché-je, sachant pertinemment que ma question est stupide.
Yeux plissés en signe d’appréhension, je le détaille de la tête aux pieds, méfiante. Après être resté figé à m’observer en silence, l’inconnu fait quelques pas en avant, me faisant reculer. Un large sourire me dévoile deux canines proéminentes et le doute qui m’éprenait laisse place au désarroi. Il fallait que je tombe sur un vampire en mal de casse-croûte. Je peux comprendre que ces « sangsues » ne sont pas responsables de leur sort, et je ne jetterais jamais la pierre à l’un d’eux qui compte nous venir en aide. Le tout est qu’il sache réfréner sa faim ou qu’il trouve un moyen pour ne pas attenter à la vie d’innocent. Oui, je sais bien – vous pensez que je suis utopiste… L’espoir est tout ce qu’il me reste maintenant.
« Je te conseille de rebrousser chemin. Je n’ai pas de temps à perdre. » Lui glissé-je sur un ton menaçant.
Le vampire s’esclaffe, m’arrachant un bref haussement de sourcils dubitatif. Sans même répondre à ma tentative de communication, celui-ci se rue sur moi. Je bondis instinctivement sur le côté, ne prenant même pas la peine d’appuyer sur la gâchette. Je sais que les vampires sont insensibles aux armes, mais toutefois, c’est ma seule chance de le ralentir. Il est rapide, mais pas tant que les autres que j’ai pu rencontrer auparavant. Je braque de nouveau mon canon sur lui et je lui tire une balle dans chaque genou, le surprenant et le déséquilibrant. Je me mets en mouvement, tentant de le distancer à grande enjambée mais je n’ai pas besoin de me retourner pour me douter qu’il est à mes trousses. Pourquoi la plupart des vampires que je rencontre ne veulent-ils pas discuter ? Cela tourne toujours de la même manière – un combat, puis un grand feu de joie.
J’oblique dans une ruelle adjacente, le vent me fouettant inlassablement le visage dans ma course, puis je tends à intervalle régulière mon arme en direction de mon assaillant qui me talonne. Je tire plusieurs fois, mais cela ne fait que le ralentir durant quelques secondes. Mais mon piège sera à la hauteur de ses attentes, j’espère. Je m’approche rapidement du QG, et nous avons une zone spécialement conçue pour ce genre de désagréments. Je saisis mon portable dans la poche de mon jean, tout en évitant bon nombre d’obstacles qui me barre la route puis j’enfonce la touche raccourcie pour contacter le QG. Lorsque Jack répond enfin, je sens la main du vampire glisser entre mes cheveux dans une tentative vaine de m’empoigner.
« Code rouge ! » Crié-je d’une voix alarmée.
Je m’abaisse légèrement quand je sens la présence de mon assaillant juste derrière moi. Il me rattrape beaucoup trop vite. Je bondis sur le côté, freinant ma lancée, puis le vampire met quelques secondes à réagir pour se tourner vers moi. Je braque mon arme sur lui et lui tire une balle pile entre les deux yeux – de quoi le sonner pour quelques secondes. Je poursuis avec rapidité en saisissant le couvercle d’une vieille poubelle pour lui balancer dans la mâchoire.
Je me remets à courir de plus belle. Je ne suis plus qu’à deux minutes de la zone du code rouge. Je fonce, sentant la douleur tendre mes muscles, puis lorsque j’aperçois le petit muret familier qui me sépare du QG, je l’enjambe pour m’y jeter par-dessus. Je retombe avec souplesse sur le béton deux mètres plus bas et je perçois les silhouettes familières de mes compères de combat. Cet endroit est cerné par des murs – une sorte de cours, par laquelle nous n’hésitons pas à mettre un terme à les existences de nuisibles. Je me redresse et je cours en leur direction – ils tiennent chacun un lance flamme rivé vers moi, sens aux aguets.
Le vampire ne met que quelques secondes avant de sauter à son tour sans réfléchir dans la fosse. Il me regarde puis détaille du regard les hommes qui le tiennent en joue.
« Je t’avais prévenu. Je déteste perdre mon temps. » Lui lâché-je de vive voix avant de braquer une dernière fois mon canon sur lui pour l’immobiliser d’une balle en pleine mâchoire. Il est déséquilibré sous le choc de l’impact puis je fais signe à mes collègues de l’achever.
Je m’appelle Midnight Striker et je ne suis pas là pour tuer toutes les créatures issues du virus. Mais lorsqu’on me fait perdre mon temps et que l’on m’empêche d’atteindre mon but, alors je me contente de faire ce que je sais faire de mieux – me venger…
|
| 
