Nightmare's Chronicles
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 Exemple RP de Amelia Devault (Test d'Arrivée)

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AuteurMessage
Amelia Devault
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Exemple RP de Amelia Devault (Test d'Arrivée) Vide
MessageSujet: Exemple RP de Amelia Devault (Test d'Arrivée)   Exemple RP de Amelia Devault (Test d'Arrivée) I_icon_minitimeVen 12 Nov - 21:37



Contexte


Il est tard, il fait froid, le brouillard est tombé et par dessus cela, la pluie fait des siennes. Décidément, ce n'est pas ton jour de chance ! Tu te trouves à l'extérieur du mur de la ville, dans les ruines de l'ancienne civilisation, tu t'impatientes de rentrer, mais voilà, la chance semble te faire défaut ce soir. Trois créatures atteintes du virus te tombent dessus. Elles semblent bien décidées à faire de toi, le repas. Comble du cauchemar, l'un de ces mangeurs de chaire humaine est un homme que tu as connu de son "vivant". Il était général et t'en a fait baver lorsque tu n'étais encore qu'une jeune recrue de l'armée - une bleue - tu n'aurais pu oublier son visage même si déjà la putréfaction ronge son corps. Ton attention est alors attirée par des pleurs. Dans les ruines, se trouve un enfant, mais tu n'es visiblement pas la seule à l'avoir repéré...

Que vas-tu faire ? Comment vas-tu réagir ? Vas-tu prendre ta revanche ? Foncer tête baissée ? Protéger l'enfant ? Réfléchir et veiller à ta propre sécurité en tentant de les faire perdre ta trace ? Que penses-tu ? Que ressens-tu ?Le tout est de décrire tes actions, pensées et sentiments en faisant intervenir le moins possible les autres personnages, même si ici, tu es tout à fait en droit de leur régler leur compte puisqu'il s'agit de morts-vivants Wink



    Un paysage apocalyptique.
    C'était sans doute la seule façon de décrire les horizons qui s'offraient à Amelia Devault. Des monts de gravas. Des vallées de ciment morcelé. Des arbres sinistres de ferrailles rouillées dénudées de leur béton. Et pour seule étreinte, un vent glaciale qui prenait plaisir à enlacer une des derniers survivants dignes de ce nom. N'importe qui aurait eu froid. Mais elle non. Car elle n'était pas n'importe qui. Cette insensibilité, elle ne le devait pas à ses résistances physiques. La vérité c'était que le froid était déjà en elle. Il était dans sa tête, il était dans son cœur, il était dans son âme. Beaucoup survivaient grâce à l'espoir, grâce aux rêves, car ils croyaient en la fin de ce cauchemar, ils croyaient en une fin heureuse. Ils croyaient, eux. Mais elle, elle ne croyait pas, elle ne croyait plus, elle ne pouvait plus croire. Il n'y avait plus de place pour la croyance ici-bas. La croyance en quoi ? La croyance en qui ? Quel genre d'évènement allait arranger les choses ? Qui allait donc tous les sauver ?

    Dieu ? Ahahha ! Dieu. N'est-ce pas un concept magnifique. Une entité toute puissante qui saurait tout, qui aurait tous les pouvoirs, sur tout, et sur tout le monde. N'est-ce pas rassurant ? De croire que quelqu'un au-dessus, là-haut à d'immense moyen et que son libre arbitre fera que peut-être par un miraculeux miracle, tout ira mieux...
    Pfff... Le plus grand défaut des humains, c'est de se plaire dans une sécurisante soumission. D'être le pion de quelqu'un qui serait forcément plus intelligent qu'eux, et plus fort, et en échange, « il »épargnerait leur vie et peut-être ferait- « il » un enfer plus doux pour eux s'ils obéissent bien. Pathétique. Descartes avaient bien raison : je doute, je pense donc je suis. C'est bien la seule certitude qu'on peut avoir dans cette réalité ; ne jamais établir de certitudes, ne jamais être sûr de quoique ce soit. Et par cette seule certitude, on pense, on existe. On n'est que par le potentiel qu'on s'autorise à utiliser. Et je n'ai jamais plus existé depuis que j'ai déserté les rends des optimistes. Oui, j'ai arrêté de croire. Je me suis abandonnée à l'incertitude. Et non, l'absence de croyance ne mène pas forcément à la résignation. Arrêter de croire, c'est juste cesser de s'en remettre majoritairement au hasard pour réaliser ses butes. C'est arrêter de faire valoir nos propres échecs, de rejeter notre propre responsabilité sur un présumé 'Dieu'.

    Dieu ? S'il existé, lui seul saurait à quel point ses créations sont immondes. Et moi, qui suis-je ? Je suis l'une de ces immondices, moi aussi. Une pourriture humaine. Vivants ou morts, ou les deux, nous ne valons pas mieux les uns que les autres. La pourriture humaine ne se calcule pas dans le nombre de lambeaux de chaire décomposée qui pendent, ni au kilo de viande humaine que vous ingurgitez. Non, la pourriture humaine, c'est celle de l'intérieure, c'est l'essence humaine en elle-même qui est mauvaise. Et je ne pense pas valoir mieux que les autres. Mais alors pourquoi me battre pour aider les survivants, humains, après tout ? Je ne sais pas. Je me dis souvent que ça n'a pas de sens, car si un jour nous en finissons avec ça, c'est l'un d'eux, l'un de ceux que j'aurais sauvé, qui nous trahira tous et qui fera un autre enfer, pire que celui-ci.

    Le ciel gris semblait s'écrouler sur le monde tant la brume était épaisse. Il était difficile de voir à travers de cette purée, et il était imprudent de s'y enfoncer. Cependant, la patience que l'on connait à la jeune femme ne la poussait pas vraiment à prendre son temps. Elle revenait d'une chasse sportive, elle avait éliminé des contaminés particulièrement dangereux qui menaçaient d'évoluer en de pire monstruosité encore, et chacun de ses muscles protestait à tout mouvement ne fut-ce que pour marcher. Les créatures lui avaient donnée du fil à retordre. Elle avait vidé toutes ses cartouches sur elles avant d'en venir finalement à bout, et elle n'avait pas franchement envie de faire un combat au corps à corps dans son état de fatigue avancée. C'est pourquoi, elle se jetait sans hésitation dans ce décor de l'absurde où les gouttelettes d'eau restaient en apesanteur. Lilly était comme ça, elle n'aimait pas ces situations où la seule chose qui vous paralyse c'est l'éventualité possible mais non-négligeable que peut-être il y ait un effroyable danger. Pas le temps pour ces conneries. On y va, et merde, s'il y a un danger ? Quel genre de danger. Au pire elle tombait sur une créature.
    D'un pas rapide elle parcourait les allées en ruines. En longeant ce qui restait d'une ruelle, une odeur particulièrement pestilentielle assaillit son odorat : celle de la chair en stade de putréfaction avancée. Ce genre d'odeur que très peu de gens civilisés n'avaient eu l'occasion de rencontrer dans ce passé si proche et si lointain à la fois. Ce genre d'odeur que tous les survivants connaissait dans ce présent car elle était la mère de leur angoisse. Cette odeur qui leurs dit qu'après la mort, bien pire les attends. La semi-résurrection. Comme on pouvait s'y attendre, une silhouette claudicante émergea lentement des ruines. Sa jambe devait être brisée puisque l'individu s'efforçait de la trainer hâtivement, comprenez qu'il avait un appétit à calmer. La chasseuse esquissa un sourire entendu : elle n'en ferait qu'une bouchée de celui-là. Elle le laissait s'approcher. Encore. Encore un peu. Encore plus près. Ce qui fut un jour un homme se jeta sur elle comme il put, les deux bras et les dents en avant. D'autres râles se firent entendre tandis qu'elle se préparait à contrer l'attaque.

    Évidemment. Ça n'aurait pas été drôle si j'avais pu gentiment rentrer, sans encombre, sans histoire et savourer la douceur une bonne nuit de sommeil, comme tout un chacun. Non, ma vie à moi est beaucoup plus marrante. Et oui, Mesdames, Messieurs, ce soir, pas un contaminé, ni deux contaminés, mais bien trois ! Et comble du divertissement, je n'ai plus de cartouches. Si ça, c'est pas marrant !

    Devault saisit les deux poignets du contaminé et utilisa l'élan qu'il avait lancé contre elle pour entrainer sa face décomposée vers son genou où elle put sentir s'écraser l'arrête nasale, perforant d'un seul coup le cerveau de l'être, ou ce qu'il en restait. Tenant toujours les poignets du demi-cadavre, elle ne prit pas de risque et dégagea immédiatement sa jambe pour donner un puissant coup de pied sur la nuque ainsi découverte. Le sinistre craquement ne satisfit cependant pas sa cruauté envers ces monstres. La fatigue l'enlisait dans sa colère, sa haine, et lui fit commettre l'erreur d'un trop plein d'assurance. Elle se pencha pour lui briser la nuque dans l'autre sens, marquant ainsi définitivement sa supériorité sur la chose déjà hors d'état de nuire, quand elle fut littéralement plaquée par un second contaminé. Sa lèvre inférieure éclata contre le sol de béton craquelé. Cette rapidité, et cette force, inhabituelles à la plus part des autres individus atteint du virus, la surprirent. Mais de loin ce qui la surprit le plus malgré les plaies qui l'entamaient étaient les traits tordus de rage du visage qui s'offrait à elle : des yeux verts enfoncés dans leurs orbites, des sourcils épais et rudement droits, des sillons nasaux plus qu'imprimés, une bouche tordu. Flint. C'était Flint.

    Elle parvint à immiscer ses genoux sur la cage thoracique déchiquetée du demi-cadavre le maintenant loin d'elle. En appui sur ses épaules, seule partie de son corps à toucher le sol, dans un gainage parfait, elle employait tous ses muscles à contenir cette aliénation de l'humanité. Elle ne tiendrait pas longtemps dans cette position délicate, il fallait à tout pris sortir de là ! Alors qu'Amelia s'étendit vers une grosse caillasse pour s'en emparer, elle sentit deux mains froides et dures agripper son avant-bras. Cette nouvel présence troubla son effort, et l'espace d'un instant, ce qui avait été Flint put sans mal jeter ses quatre-vingt-dix kilos sur la jeune femme dont les pieds vinrent se caler sur les aines de son ancien général. Elle n'eut qu'à utiliser l'élan généré par l'affreux pour le repousser au dessus d'elle. Il fit un petit vol plané avant de s'écraser sur l'autre qui ne lâcha pas prise pour autant. Auparavant, ça avait dû être une femme tout à fait sublime, pleine de noblesse et de distinction, arborant un chignon structuré, et un port de tête impérial. Dorénavant, c'était un tout autre être, un animal. Elle... non, ça. Ca se traînait à plat ventre, coincée sous le général. Ca avait des cheveux hirsutes, emmêlés, ça n'avait plus aucune conception de la dignité. C'était voué à un seul et unique instinct : subvenir à ses besoins nutritifs. D'ailleurs, ça s'apprêtait à la déguster quand Devault lui envoya un direct du gauche sans sommation ni ménagement avant de se relever juste à temps pour être à distance du général lui aussi rétablit sur ses deux jambes. Les yeux vifs de la jeunes femme se mirent à parcourir rapidement ce qu'elle pouvait voir de l'environnement. Au carrefour à à même pas dix mètre, un gros carambolage avait laissé des voitures écrasées, retournées, un bus couché. Génial. Qu'est-ce qu'elle pourrait faire de tout ça ? Des bagnoles défoncées et un bus qui...

    UN BUS !

    Elle courut de toutes les forces qui lui restait encore quand elle entendit un sanglotement qui la stoppèrent, sanglotement provenant justement de l'endroit où elle se dirigeait. D'ailleurs, elle n'était pas la seule à l'avoir entendue. La femme-zombie s'était précipitée elle aussi vers la source de ce souffle paniqués, haletants, emplis de désespoir. Mais l'ancien décoré de l'armée américaine ne comptait pas laisser partir Amelia, d'ailleurs, un enfant, ça ne vous calez pas l'estomac. Il s'était interposé entretemps et faisait obstacle à la jeune femme, comme si le seul moyen de sauver le petit avait été de lui passer sur le corps.

    Flint. C'était le genre de salopard que vous avait connu à une époque révolue, et que vous espérait ne plus jamais recroiser. Le genre de types qui prend beaucoup de plaisir à humilier ceux qui sont hiérarchiquement ses inférieurs,tout particulièrement si vous êtes une femme. Surtout si vous êtes une femme. Un femme à l'armée ? Sérieusement ? Quelle retourne à son ménage, qu'elle aille en cuisine, elle n'avait rien à faire sur le terrain, elle n'avait rien à faire ici. D'ailleurs, tout le monde savait bien que les femmes n'était pas aussi douées que les hommes sur ces choses là. Oui, c'était ce genre de type qui, alors que vous essayez lamentablement de rester à la surface, va mettre son pied sur votre tête et vous maintenir sous l'eau. J'aurai voulu jamais ne le revoir vivant. Et voilà qu'il était mort, et qu'il revenait encore me faire chier !

    Le petit était dans la cabine du conducteur, elle avait aperçut une touffe de cheveux apparaître au niveau du rebord de la fenêtre et la vitre avait été fermée juste à temps pour que la zombie ne puisse pas l'atteindre. Elle s'apprêtait à faire le tour, il fallait agir vite ! Sans plus perdre de temps, Devault courut vers le bus, posa son pied sur le pneu pour s'agripper à une fenêtre briser et se hisser sur le toit. Évidement que des bout de verre s'étaient plantés dans ses paumes, mais était-ce vraiment là l'important ? Non, elle avait fait comme d'habitude, elle avait lâché un râle entre ses dents serrées. Mais au départ, qu'avait-elle bien pu espérer trouver dans ce bus avant de découvrire la présence d'un survivant?.. Peu importait, elle traversa la largeur du toit en courant avant sauter... La femme-zombie, alors occupée à essayer d'ouvrir la porte du bus. Elle était sur le point d'y arriver quand l'humaine lui tomba littéralement dessus, brisant sa clavicule. Réception accroupie, elle n'eut qu'à se retourner et finir d'ouvrir les double portes réservées à la descente. Elle allait les refermer derrière-elle mais déjà un bras s'était introduit à l'intérieur.

    _Dégage grognasse, on ne t'a pas inviTÉE !! ragea-t-elle. Et pour ponctuer ses mots elle donna un coup de pied sur le bras. Elle se dirigea au pas de course vers le siège du chauffeur. Tout bus est équipé de systèmes de sécurité, si minimes soient-ils. Au pire elle avait un petit marteau brise glace, au mieux...
    Lilly sauta dans le petit espace réservé au conducteur et découvrit effectivement un enfant appeuré recroquevillé près des pédales. Pas plus de sept ans.

    _Reste bien là, ne bouge pas. Je te promets de revenir.

    Une jambe contre la séparation avec le reste du bus, elle parvint à arracher de ses fixations le siège et le rabattit sur le volant de manière à cacher l'enfant. Elle se remit à fouiller la cabine tandis que les morts-vivants secouaient le bus, le martelaient de coup pour tenter de s'introduire à l'intérieur... Il devait être par là il... L'ancien militaire apparut et tenta lui aussi de passer par l'espace ouvert, mais la chasseuse découvrit juste à temps un petit extincteur et lui envoya la base du cylindre en plein dans la face.

    Une fois. Alors comme ça une femme c'était capable de rien hein ? Deux fois. Et toi pauv' con, tu t'étais fait contaminé alors que même un gosse leur avait survécu ? Trois fois. Et moi, pauvre faible que je suis, je tue des tas merde comme toi à longueur de journée, et toi, t'es pas foutu de survivre pour ta propre peau ? Puis elle lui envoya le plat de l'extincteur dans la mâchoire inférieure la décrochant sur le coup dans une giclée de dents et de liquide noir, coagulé, qui la recouvrit. Au même moment la femme-zombie était passé par une fenêtre. Mais la chasseuse n'en avait pas fini avec lui. Toute l'amertume, la rancune qu'il lui avait inspirée des années durant avaient macérées dans l'insatisfaction d'une quelconque vengeance et maintenant ce liquide bouillonnait dans ses veines. Maintenant,elle y avait droit, à cette revanche inespérée et tant désirée. Elle lui balança l'extincteur à la tronche avant de se jeter à travers l'ouverture, directement sur le zombie, le propulsant à l'extérieur de l'auto-car dans un rugissement féroce. Elle alternait le poing droit avec le gauche avant d'être grossièrement interrompue par celle qui avait été appâtée par son sang. Elle avait sauté sur son dos et déjà, Amelia sentait la pression de ses dents au niveau de sa clavicule gauche. Ce n'était pas à son habitude de porter des veste de cuir brun, non en général, elle ne portait tout simplement pas de veste, mais celle-là, elle l'avait trouvée dans une boutique déserté avait flashé dessus. Elle n'avait eu qu'à arracher l'étiquette prix exorbitant et à la revêtir. On aura beau dire, mais les temps d'apocalypses c'était tout de même bien économique. C'était une longue veste fendue sur les côté, et à ce moment-là, elle n'avait pas imaginé que cette veste, assez classe, lui sauverait la vie quelques jours plus tard de par sa matière résistante. Elle ôta ses deux bras de leur manche pour se libérer de l'emprise de la créature et lui envoya son coude dans la trachée pour la repousser faisant plier les fragiles anneaux de cartilage au passage. Le coup l'avait assez écarté pour que la trentenaire puisse lui saisir la tête et lui briser à son tours la nuque. Fallait avouer que c'était un des seuls moyen de tuer ces trucs à mains nues. Elle avait faillit en oublier Flint. Elle ramassa un des nombreux bouts de verres qui gisaient sur le sol et qui provenait soit du carambolage, soit des carreaux cassés. Toujours était-il qu'elle put le planter dans l'oeil du général avant qu'il atteigne sa carrotide. Légère diversion pour pouvoir lui briser également la nuque. Le corps, enfin mort heurta le sol dans un bruit sourd. Ca y est, cette fois, elle avait vraiment mal partout. Elle resta un moment allongée par terre, laissant son coeur apaiser son rythme, et son souffle revenir à la normale. C'est alors qu'elle prit conscience de toutes les douleurs que ressentait son corps, douleurs qu'elle avait ignorées jusque là, et qui la torturaient maintenant. Elle n'en pouvait plus, elle était venu à bout de ceux-ci aussi, alors pourquoi rester là et risquer d'autres attaques ? Amelia se redressa et se dirigea vers les pleurs que le silence amplifiait. Lorsqu'elle repoussa le siège, l'enfant avait ses mains sur les yeux.

    _N'est pas peur, c'est fini... Mais il ne bougeait toujours pas, comme paralysé.

    _Viens avec moi, on va rejoindre nos amis...fit-elle en tendant la main. Il finit par accepter cette aide inespérée. Ils allaient sortir du bus quand...

    _Hey tu es là, toi...lança-t-elle à... à personne. Elle décrocha une hache rouge insérée dans des crochets, surement destinée à dégager des ferrailles. La hache dans une main, le petit dans l'autre, ils rentraient. Enfin, ils rentraient.

    L'essence humaine en elle-même qui est mauvaise. Et je ne pense pas valoir mieux que les autres. Mais alors pourquoi me battre pour aider les survivants, humains, après tout ? Je ne sais pas. Je me dis souvent que ça n'a pas de sens, car si un jour nous en finissons avec ça, c'est l'un d'eux, l'un de ceux que j'aurais sauvé, peut-être ce gosse, qui nous trahira tous et qui fera un autre enfer, pire que celui-ci. Mais au final, peut-être que je crois. Je crois en le sens de la justice et celui de la morale, et je veux croire qu'un jour tout le monde y aura accès...



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