Admin | Free Spirit Premier Esprit
| Sujet: Exemple RP de Rickël Drake (Test d'Arrivée) Mer 27 Oct - 8:28 | |
|
Contexte
Il fait nuit et tu es tranquillement installé chez toi tandis que tu entends un bruit qui attire ton attention dans la rue qui encadre ton immeuble. Tu te penches à la fenêtre et tu peux discerner non sans peine, près d'un lampadaire qui grésille, cinq hommes tous vêtus d'une tenue de commando. Tu peux facilement deviner qu'ils sont là pour toi et tu peux même te douter que c'est ton oncle Edward Cabrera qui les envoie. Par ailleurs, ce dernier est bel et bien présent avec ses hommes. Peut-être décidera-t-il de te convaincre de revenir avec lui au laboratoire ?
Ce soir, c'est soirée Pantoufles-Pizza-Pétards. Un bon moment de détente en perspective en somme. Confortablement vautré sur mon canapé, en sortie de bain - pourquoi me gêner après tout je ne compte recevoir personne - j'effrite tranquillement en soupirant d'aise. Rien ne vaut une soirée de "vieux garçon" avec pour bruit de fond, le silence.
Silence bientôt rompu alors que je glisse entre mes lèvres mon joins à peine roulé. La pierre frottée de mon briquet ? La flemme qui vient de naître ? Le crépitement de la mèche de ma "friandise" que j'allume ? Pas du tout. Ce bruit qui me fait tendre davantage l'oreille vient de l'extérieur. Un soupire agacé m'échappe alors que je me relève et me dirige vers la fenêtre. J'écarte discrètement le côté du rideau tiré et découvre les responsables de ce trouble qui dérange ma bonne soirée. Je grogne en constatant, non sans peine, que cinq hommes semblent se diriger par ici. À en juger par leurs tenues très militaires, je devine qu'ils viennent de l'Organisation ou du Gouvernement.
- Merde ! Fais chier ! Ai-je laissé m'échapper.
Ma contrariété ne fait que croître lorsque je constate que mon oncle, Edward Cabrera - le frère de ma défunte mère - se trouve parmi eux. Mais putain il ne va jamais me lâcher celui-là ? J'ai un ticket ou quoi ? Me dis-je. Comment m'ont-ils déjà retrouvé ? Je veille à ne pas laisser de trace. J'ai même changé de nom... Je m'interroge mais je dois remettre à plus tard mes réflexions. Ce n'est pas le moment de perdre de temps. S'il vient encore me bassiner pour que je grossisse ses rangs de cobayes... J'me l'fais ! N'ai-je pu étouffer comme pensée.
Je dois réagir vite. Vite, efficace et bien. Mon regard se porte sur ma montre. J'ai déjà presque bouffé mon quota de condition éthérée aujourd'hui. Il ne doit pas me rester lourd et si j'abuse une nouvelle fois, ça pourrait me coûter cher.
- La poisse ! Ai-je maugréé entre mes dents.
Rapidement, je rassemble des armes et passe un pantalon, histoire de ne pas courir en sortie de bain dans la rue - j'ai un minimum de dignité en toutes circonstances -. Un flingue au poing, je jette un dernier coup d'oeil par la fenêtre pour constater qu'ils sont déjà dans l'immeuble. Tant pis, que je finisse crevé ou pas, je vais devoir abuser de certaines aptitudes au moins pour quelques secondes. Juste ce qu'il faut pour me tirer de ce mauvais pas qu'ils font à ma place. Rapidement, je prends ma forme éthérée et passe la tête par le mur pour regarder dans le couloir - chose très pratique cela dit en passant - personne. Je le traverse alors complètement pour pénétrer dans l'appartement d'en face. Là je tombe nez à nez avec une jeune femme qui hurle à pleins poumons. Je viens de lui flanquer la frousse de sa vie alors que je reprends consistance.
Je la saisis, mon bras autour de son cou, ma main sur la bouche pour la faire taire et j'appuie mon arme sur son dos. Je n'ai pas l'intention de la descendre, mais elle n'en sait rien. Je compte fortement là-dessus pour m'en tirer à bon compte.
- Chut... Si tu ne fais pas de bruit, tout se passera bien. Ai-je murmuré.
J'entends cogner à la porte et beugler et en plus cette conne me mord ! Quelle garce ! Trop tard, je n'ai pas été assez rapide. Je souffle et repousse la femme avec force vers la porte. J'abuse une nouvelle fois de mon état intangible pour fondre dans le sol et terminer au rez-de-chaussée. Là, impossible de reprendre consistance. Devant moi, un homme. Une chance, je suis dans son dos. Si ta façade ressemble à ton dos... Je ne veux surtout pas voir ta tronche... Me suis-je dit en me précipitant déjà au travers du mur opposé pour me retrouver consistant... Dans les ordures...
- Et merde ! Ai-je grogné en prenant une mine tant dépitée que dégoûtée. Et dans tous les sens la merde...
Je n'attends pas plus que déjà je détale en laissant tomber ma sortie de bain dans les déchets. Je ne tiens pas à affronter mon oncle de front de suite, je ne sais pas quelles inventions il a encore fabriqué, mais pour qu'il se pointe chez moi avec un tel culot, à moins qu'il veuille me faire la causette pour tenter de me persuader de gonfler ses rangs de cobayes, il n'est pas venu les mains vides. Je ne tiens pas à me retrouver nez-à-nez avec l'une de ses créations qui serait susceptible de me mettre hors jeu... Alors la fuite, il n'y a que ça qui me vienne à l'esprit.
Mais ce n'est que partie remise. Un jour viendra ou nous nous affronterons, mais pas ce soir. en attendant, profite cher oncle... Profite bien de ma pizza et qu'elle t'étouffe !!
|
|