| Sujet: Exemple RP de Gabriel Wheelers (Test d'arrivée) Sam 6 Nov - 23:36 | |
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- Tu viens de faire une affaire qui te semblait juteuse avec un Démon, mais lorsque tu rentres chez toi, tu découvres l'affront qu'il t'a fait. Seul les billets du dessus de la mallette sont vrais. Tous les autres ne sont que des faux. Furieux, tu décides de régler cette affaire sur-le-champ. Celui qui se moquera de Gabriel n'est pas encore né ! Tu quittes courroucé donc ta demeure, avançant dans les rues avec un pas pressant. Finalement, tu débouches dans un square et tu trouves celui qui t'a dupé aux prises avec un esprit particulièrement contrarié.
Que vas-tu faire ? Voir un autre s'amuser avec lui t'amusera-t-il ? Veux-tu personnellement faire entendre à ce démon qu'on ne se moque pas de toi malgré qu'il semble "occupé" avec cet esprit ? Vas-tu tourner les talons, déçu, sans même te retourner ? Chercheras-tu à récupérer ta marchandise ? Il te faut décrire ce que tu ressens, ce que tu penses, ce que tu vois, le tout, en faisant intervenir le moins possible les autres personnages La transaction c'était relativement bien déroulée et c'est le sourire aux lèvres que Gabriel regagnait ses appartements. Il venait de céder une partition originale d'Hector Berlioz à un démon mélomane, un certain Fisher. Ce dernier avait vraiment des goûts de chiotte; Gabriel lui s'en moquait, tout ce qui l'importait c'était cette valise pleine de billets qu'il avait en sa possession. Une fois chez lui, il entreprit d'ouvrir la malle en cuir histoire de voir cet argent qui était maintenant sien. La satisfaction éclaira son visage blafard lorsqu'il découvrit les multiples billets imprimés à l'effigie de Benjamin Franklin. Lorsqu'il s'empara d'une liasse qui constituait la première couche, il put remarquer la supercherie; Ce qui comblait le fond de cette foutue valise n'était autre que du papier journal. Sur le coup il resta incrédule, mais bien vite dut se rendre à l'évidence: Il avait été dupé comme un bleu par son client. C'était à peine croyable. Comment ce démon s'était-il permit telle offense?! La colère naquit chez Gabriel et en peu de temps, elle le submergea totalement.
En grande hâte il regagna la rue, désireux de retrouver celui qui s'était moqué de sa poire. On sentait dans la démarche rapide et nerveuse de Wheelers, qu'il était en proie à une frustration profonde. La chose était sidérante et même après une bonne dizaine de minute à errer à travers les boulevards à la recherche de l'imposteur, Gabriel ne s'en revenait toujours pas. Vraiment, il fallait avoir du culot pour avoir osé lui faire tel affront. Sa vengeance serait égale au coup foireux qui lui avait été fait, c'était certain.
Empruntant au hasard une venelle, il déboucha dans un jardin public. Malgré l'heure tardive, il y avait une certaine agitation; deux personnes se battaient un peu plus loin. De sa vue perçante, Gabriel put aisément reconnaître la victime de cette agression. C'était justement ce fameux Fisher qu'il cherchait. La situation était on peut plus comique; un esprit démontait le démon à sa place. Inconsciemment, cet être incorporel travaillait pour le vampire qui lui, se délectait de cette vision. Après tout cet escroc n'avait que ce qu'il méritait et le tortionnaire inconnu oeuvrait admirablement. C'était autant laisser ce « fantôme » faire le travail, Gabriel interviendrait en second lieu. Il s'adossa alors contre le mur d'un bâtiment et observa le spectacle à distance. Voir l'arnaqueur se faire démolir de la sorte était appréciable, ça valait le coup d'oeil. En peu de temps le démon fut mis hors jeu. Il fallait dire que la colère de son assaillant était stupéfiante et tenir tête à un esprit lorsqu'il était sous sa forme vaporeuse était impossible. L'homme immatériel qui jugea avoir donné correction suffisante à son ennemi, l'abandonna en piteux état sans savoir qu'un individu planqué non loin se régalait de la tâche accomplie.
Lorsque l'esprit eut disparut du champ de vision de Wheelers, celui-ci se décida à intervenir. A agir ainsi, Gabriel était comparable aux charognards; ceux-ci venaient se servir lorsque le fauve avait mis à mal la proie. Un profiteur en quelque sorte. Le démon gémissait d'une façon grotesque. Il était allongé sur le flanc et Gabriel entreprit de le faire basculer sur le dos en le poussant du pied. Lorsque les yeux du coupable reconnurent le vampire, ils se mirent à refléter la peur. Il devait en son fort intérieur se douter de ce qui l'attendait. Il tenta de bredouiller quelques mots, mais ne parvînt à émettre que des gargouillis insignifiants. Pourquoi tentait-il de parler, il n'y avait rien à dire. Voulait-il s'excuser, trouver une explication bidon pour défendre sa cause? Ses pleurnicheries ne serviraient à rien. Gabriel s'accroupit auprès de lui et le blessé tenta une nouvelle fois de prendre la parole. Peine perdue, il était trop amoché et devrait attendre avant que cette faculté ne lui revienne. Le vampire imposa le silence en posant son index devant sa bouche et lâchant un « shhh »; il n'avait qu'à la fermer au lieu de s'épuiser inutilement. Sans ajouter un mot, il se mit à fouiller la poche interne de la veste de l'écorché et en sortit l'étui qu'il lui avait cédé quelques instants plus tôt, avec à l'intérieur la partition. Le mettant bien en évidence à la vue de Fisher, il lui lança d'un ton aigre;
- Je crois que ceci m'appartient.
Le porte-feuille passa aussi en revue, Gabriel vida son contenu au sol, quelques cartes, de la monnaie et des billets tombèrent pêle-mêle sur le bitume. Sans se faire prier le vampire récupéra l'argent qu'il rangea dans le boitier qu'il avait récupéré. Il embarqua aussi son téléphone portable, tant qu'à faire s'était autant se servir.
- S'il y a bien une chose qui m'insupporte, ce sont les petites merdes dans ton genre qui se croient plus malignes que les autres. Il fit une pause. On dit que les bons comptes font les bons amis, mais qu'en est-il lorsque le client est malhonnête, hm?
Il haussa les sourcils, interrogeant du regard le blessé sans attendre de réponse de sa part. Sur ces mots il se releva puis sans crier garde, lui donna un violent coup de pied dans les côtes. Un deuxième suivi et un troisième. Ensuite il visa la tête, histoire de bien le finir. Il l'aurait bien tué s'il en avait eu la possibilité, seulement anéantir un démon était bien plus complexe. Puisque lui donner la mort dans l'immédiat était impossible, Gabriel opta pour une toute autre solution, peut-être plus cruelle encore que le repos éternel. Pour ce faire, il abandonna le corps inanimé. Une fois éloigné de plusieurs mètres, Gabi' entra le numéro de l'organisation dans le téléphone qu'il venait de faucher. Ces mêmes coordonnées que les traitres composaient lorsqu'ils avaient quelqu'un de non-humain à dénoncer. Les connaître par coeur était bien utile, la preuve!
- Je vous appelle pour vous signaler la présence d'un démon dans le square. Pour l'instant il est inconscient, mais dépêchez-vous il ne tardera pas à reprendre connaissance. Une chose est sûre, il fera un excellent sujet d'étude.
Sans plus de détails, il coupa la conversation et jeta le mobile dans le caniveau. A malin, malin et demi. Cet idiot avait cru bien faire en le roulant, il s'était mit le doigt dans l'oeil et profond. Si une chose importunait bien Wheelers, c'était qu'on le prenne pour un imbécile. Grave erreur, le fautif allait le constater lorsque les cabots de l'organisation viendraient le pêcher. |
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